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Charif Megarbane
Hawalat = حوالات
Le compositeur et multi-instrumentiste libanais Charif Megarbane revient avec Hawalat, un nouvel album qui mêle harmonieusement un mélange d'influences mondiales, de sons et de collaborations. Prévu pour sortir chez Habibi Funk, Hawalat s'appuie sur la capacité distincte de Megarbane à fusionner le psychédélisme méditerranéen, le jazz, le hip-hop et les éléments orchestraux dans une expérience d'écoute évocatrice.
S'inspirant du hawala, un système de transfert d'argent informel vers certains pays touchés par un manque de monnaie ou des contextes instables, Megarbane détourne ce concept sur un disque de musique. Megarbane détourne ce concept en le réimaginant comme un échange artistique traversant les cultures, les générations et les géographies. Cet esprit de mouvement créatif s'incarne dans la nature amalgamative de l'album, qui comprend des contributions d'un groupe international d'artistes, dont la chanteuse de jazz basée à Londres Sahra Gure, le chanteur italo-tunisien LNDFK, le pianiste napolitain Dario Bassolino, le beatmaker et violoniste berlinois FloFilz, ainsi qu'un arrangement orchestral de 18 pièces réalisé par le compositeur suédois Sven Wunder. Enregistré dans de nombreux endroits, de Beyrouth à Brooklyn, de Stockholm à une commune rurale française, le voyage sonore de l'album est à l'image de sa thématique.
Musicalement, la liste des morceaux de Hawalat est un voyage varié de textures et de tempéraments. Hanadi, qui ouvre l'album, est un groove percussif d'inspiration somalienne, avec des voix sans paroles et des lignes de saxophone planantes. Des titres comme Al Dollarji et Al Bahriye résument la signature méditerranéenne de Megarbane, tandis que Helia, interprété avec l'orchestre du studio de Stockholm, met en évidence sa sensibilité cinématographique. Jana, un hommage au défunt maître malien de la kora Toumani Diabaté, voit Megarbane transformer sa guitare en un instrument semblable à la kora, fidèle à son engagement en faveur de l'expérimentation.
Après Marzipan (2023), qui jetait un regard intérieur sur le cœur du Liban, Hawalat s'étend davantage vers l'extérieur, explorant les thèmes de la diaspora, de l'exil et de la migration artistique. « Autant Marzipan était un portrait du Liban de l'intérieur, autant Hawalat reprend là où il s'est arrêté », explique Megarbane. L'album évite les recréations nostalgiques du passé, se situant plutôt confortablement dans le présent avec un son à la fois intemporel et contemporain.
Connu pour sa production prolifique - il a sorti plus de 100 projets sous différents pseudonymes - Megarbane continue à défier les catégories, en créant ce qu'il appelle la « musique Lebrary » : une fusion sans frontières, d'origine méditerranéenne, de musique de bibliothèque, d'afrobeat, de hip-hop et de jazz. Son éthique de la spontanéité s'étend à ses concerts, où lui et son groupe réinterprètent les chansons à chaque fois.
En 2024, il a effectué une grande tournée, partageant souvent la scène avec Rogér Fakhr, collaborateur d'Habibi Funk, et d'autres représentations sont prévues pour 2025.
Avec Hawalat, Megarbane réaffirme sa place de conteur musical mondial, permettant aux influences et aux traditions de traverser les frontières et de rencontrer la fluidité et la spontanéité.
A1
Hanadi
A2
Dreams Of An Insomniac
A3
Al Dollarji
A4
Les Vents Dominants
A5
Al Bahriye
A6
Miramar
A7
The Invisible Cut
A8
Helia
B1
East Of What
B2
La Calypso
B3
Hawalat
B4
Sfiha
B5
La Virgule Suspendue
B6
Preamble To The Conclusion
B7
Chou Ostak
B8
What Happened Next
B9
Jana